Le balayage progressif est un mode utilisé par les écrans d’ordinateurs et les téléviseurs haute définition. Le principe est simple : le balayage progressif affiche la totalité de l’image en une seule fois. Chaque trame correspond donc ici à une image entière.
L’affichage progressif a quelques avantages par rapport à l’entrelacé :
- même si une image progressive ou entrelacée possèdent le même nombre de lignes verticales et horizontales, on a la sensation que la résolution verticale est inférieure dans les images entrelacées. En effet, du fait que les lignes paires et impaires ne sont pas affichées en même temps, on a une perception des détails moins bonne. La résolution d’une image entrelacée serait estimée à 60% de celle d’une image progressive. Donc, la perception d’une image en 1080i correspondrait à celle d’une image en 720p.
- l’affichage entrelacé peut conduire à des clignotements, des motifs horizontaux rapprochés, du coup le balayage progressif apporte une plus grande stabilité des images.
- Par ailleurs, il serait plus facile de traiter et de compresser des images progressives dans le monde du tout numérique.
Malgré tous ces avantages pour le mode progressif, pourquoi trouve-t-on toujours le mode entrelacé proposé dans nos chères caméras ? Comme on a pu le voir plus haut, le mode entrelacé permet de réduire la bande passante. C’est particulièrement utile quand cette dernière est limitée. C’est donc pour cette raison que l’on continue de voir ce mode dans nos caméras.
Par exemple, certains réflex ne sont pas capables de proposer du 50 FPS en mode progressif. Cependant, ils peuvent proposer 50 FPS en mode entrelacé (50i), proposant ainsi au vidéaste, la possibilité de filmer avec un nombre de FPS élevé et de réaliser tout de même des ralentis.
La télévision à ultra-haute définition (TVUHD, UHDTV en anglais) est un format numérique de vidéo dont la caractéristique principale est une définition d'image comportant quatre fois, voire seize fois plus de pixels que la télévision à haute définition (HDTV). Aujourd'hui ce format tend à se généraliser dans sa version TVUHD1. La variante TVUHD2 est quant à elle encore à l'état de développement, et devrait se démocratiser à l'horizon 2020.
Le format UHD est composé de deux standards :
UHDTV1 présentant une définition de 3 840 × 2 160 pixels. Elle est souvent confondue à tort avec le format 4K (4 096 × 2 160 pixels) utilisé en cinéma numérique, qui lui est proche.
UHDTV2 qui quant à elle présente une définition de 7 680 × 4 320 pixels proche du format 8K (8 192 × 4 320 pixels). Ces versions proposent donc respectivement environ 8,29 millions et 33,18 millions de pixels. En comparaison au format HD 1080p, qui en affiche un maximum de 2,07 millions (1 920 × 1 080), cela représente 4 et 16 fois plus de pixels.
Cela désigne une norme vidéo en haute définition. Le nombre représente les 720 lignes de définition verticale. Un écran de télévision ou d'ordinateur en haute définition 720p a donc une définition de 1280 x 720 pixels.
Cela désigne une norme vidéo en haute définition. Le nombre représente les 1080 lignes de définition verticale. Un écran de télévision ou d'ordinateur en haute définition 1080p a donc une définition de 1920 x 1080 pixels.
La 4K fait référence à la largeur de l'image : 4 096 pixels dans la norme initiale. L'image est en 16/9 comme pour la Full HD mais double la hauteur et la largeur, ce qui en fait une image quatre fois plus grande (3 840 x 2 160 pixels vs 1 920 x 1 080 en full HD).
Le 4K UHD adopte une défintion de 3 840 pixels par ligne pour 2 160 lignes. Soit un total de 8,3 mégapixels pour un ratio 16:9. L'image est donc strictement quatre fois plus définie qu'une image Haute Définition 1080p et est destinée à une pleine compatibilité avec les formats d'écrans actuels.
Succédant à la 2G et la 3G, elle permet le « très haut débit mobile », c'est-à-dire des transmissions de données à des débits théoriques supérieurs à 100 Mb/s, voire supérieurs à 1 Gb/s. Établi en 2008 cette norme de réseau a été lancée en 2010.
Les débits de la 4G sont de l'ordre de 40 Mbits/s à 1Gbits/s. L'évolution de la norme nous permettra d'atteindre 10 Gbits/s en attendant la 5G.
Il offre un accès Internet à très haut débit mobile, par exemple pour les ordinateurs portables avec un modems USB sans fil , pour les smartphones et d'autres appareils mobiles Les applications possibles comprennent l'accès au web mobile, la téléphonie sur IP , services de jeux, haute définition de la télévision mobile , la visioconférence, la télévision 3D , et le cloud computing .
Lancée en 1991, la 2G est un réseau numérique. Il y a trois principaux avantages de ce type de réseau par rapport à son prédécesseur. Les conversations téléphoniques ont été numériquement cryptées. Elle introduit des services de données pour mobiles, à commencer par les SMS (des messages texte). Technologies 2G permis aux différents réseaux de téléphonie mobile de fournir des services tels que les messages texte, les messages photo et MMS (messages multimédias). La 2G a des débits allant de 50 kbits/s à 250 kbits/s.
Le premier réseau pré-commercial de la 3G a été lancé en 1998 mais c'est seulement qu'en 2001 que naît le réseau au Japon. Ayant des débits de 5 Mbits/s pour les premiers réseaux, elle atteint au maximum 150 Mbits/s. Les premières applications grand public de ce réseau sont l'accès à Internet, le visionnage de vidéos, voire d'émissions de télévision et la visiophonie.
Elle assure un taux d'au moins 200 kbit / s. Elle fournit également le haut débit mobile par l'accès de plusieurs Mbit / s pour les smartphones et les modems mobiles pour les ordinateurs portables (appelé clé 3G).
La technologie de télécommunication sans fil ou de réseau de télécommunication mobile est apparue en 1979 au Japon. Elle précède la 2G et la 3G qui sont des réseaux numériques contrairement à la 1G qui est analogique.